Reform x Chacun son Café

La mission de Reform est d'accompagner les entreprises vers des modèles d'affaires plus durables. Pour cela, nous leur proposons d'implémenter des solutions innovantes afin d'améliorer leur impact sur l'environnement, l'humain et la société.

Reform x Chacun son Café

La mission de Reform est d'accompagner les entreprises vers des modèles d'affaires plus durables. Pour cela, nous leur proposons d'implémenter des solutions innovantes afin d'améliorer leur impact sur l'environnement, l'humain et la société.

Pour trouver ces solutions pratiques, nous avons mené une recherche acharnée d'innovations, de produits et services pendant plus d'un an. Et chaque découverte est également une rencontre parce que Reform, c'est avant tout une communauté.

Nous avons échangé avec notre partenaire Chacun son café.

Chacun son café est une organisation engagée (Labellisée B Corp) qui propose un abonnement de café aux entreprises. Particulièrement engagée, l'organisation se bat contre la capsule polluante depuis 2005 ! Au-delà de sa solution de café, CSC mène des actions de reforestation et propose des programmes d'agroforesterie dans les pays fournisseurs de café. L'objectif ? Donner l'opportunité aux populations locales de vivre de leurs cultures, de se développer économiquement en prenant soin de la nature.

Voici un extrait de notre échange. Et pour découvrir l'interview intégrale, c'est par ici


Comment vous est venue l’idée de Reform ?

L’idée est venue d’une frustration liée au constat d’une urgence climatique et sociétale, notamment avec la pandémie. Nos échanges avec les chefs d’entreprises révélaient des difficultés, notamment autour du télétravail et du bien-être en entreprise. Les bouleversements sont allés trop vite pour eux, les laissant évoluer dans un climat très anxiogène.

Notre expérience à thecamp a fait évoluer notre vision et notre façon de gérer ce qui se passe dans le monde actuel. Nous avons vite compris qu’il y avait urgence à agir au quotidien et notre tempérament optimiste nous a naturellement poussés à voir des solutions. Plein d’entreprises, d’initiatives, d’associations, de lieux proposent des solutions à impact positif. Le problème, c’est qu’elles ne sont pas visibles. Avec Reform, c’est ce que l’on souhaite enclencher en faisant entrer dans la tête des gens que l’on peut lier impact positif et business, que l’on peut changer nos façons de faire et toujours gagner de l’argent. C’est finalement ça notre plus gros challenge.
Avec Mathieu, on s’est dit « on a dans nos mains des centaines de solutions à impact positif, mais elles manquent de visibilité, que peut-on faire pour répandre ces bonnes idées, solutions pratiques au plus grand nombre ? » La solution pour nous, a été de se dire « utilisons les outils digitaux, nos connaissances, notre réseau et notre façon décalée de travailler ».

Comment sourcez-vous les solutions qui constituent votre catalogue ?

Pour commencer, on s’est appuyés sur les solutions qu’on connaissait à titre professionnel et personnel. Notre expérience à thecamp a été très utile, car nous pouvons aujourd’hui nous appuyer sur un réseau de clients, de partenaires, d’organisations publiques, de start-ups ou d’incubateurs très engagés. Par exemple : le Technopôle de l’Arbois sur la Cleantech, le Crédit Agricole avec Le Village, la Métropole Aix-Marseille

On privilégie le local où les réseaux sont très développés. Les Régions notamment jouent ont un rôle crucial dans le soutien aux solutions innovantes en hébergeant énormément de start-ups. Elles les aident à se développer, mais manquent de moyens pour communiquer. Notre rôle, c’est de venir les appuyer, toujours avec l’objectif de créer un monde plus positif et donc plus inclusif.

Combien de solutions composent votre catalogue ?

Aujourd’hui, on a plus de 200 solutions partenaires, mais on a peut-être fait 1/1000ème de tout ce qu’on pouvait faire dans toute la France ! Le vivier va être en perpétuel renouvellement, car plein d’entreprises se font, se défont, fusionnent, évoluent…

Notre ambition est de développer un outil puissant qui doit permettre à chaque entreprise de trouver les solutions les plus proches d’elle pour favoriser le local et nouer des partenariats vertueux et de long terme.

Qu’est-ce que vous faites mieux que Google ?

On s’est rendu compte que le moteur de recherche Google pouvait être à la fois ton meilleur ami, mais aussi ton pire ennemi ! On trouve tout est n’importe quoi, et surtout, la hiérarchisation n’est pas toujours pertinente. Si on n’a pas le bon mot-clé, la bonne intuition de recherche, ça ne fonctionne pas. On peut aussi tomber sur des entreprises fermées ou dont les informations ne sont pas mises à jour tout le temps. Avec nous, les entreprises sont sûres d’avoir toujours les dernières tendances.

Google ne va pas faire ce travail-là, c’est toute la problématique de compter sur un automate ou sur de vraies personnes. Les entreprises ne sont pas équipées pour bien trier et surtout n’ont pas de temps à consacrer au sourcing. À l’inverse, certaines solutions sont très mauvaises en référencement ou n’ont tout simplement pas de site Internet, alors qu’elles gagneraient à être connues.

Quels sont vos critères de sélection ?

Nous avons élaboré une matrice de critères en nous inspirant du référentiel B Corp, qui permet une précision inégalée jusqu’à maintenant sur l’analyse du business model et la justification des promesses de responsabilité sociale et environnementale. Notre problématique, c’est la vérification. Les entreprises ne sont pas toujours prêtes à fournir des justificatifs de ce qu’elles avancent.

Après, on fait aussi beaucoup jouer le « feeling » que l’on peut avoir avec l’entrepreneur. Dans les technopôles soutenus par les entités publiques ou les labels comme B Corp, les prérequis sont faits en amont, ce qui nous facilite le travail. On envisage aussi de monter des partenariats avec des entreprises spécialistes de la mesure d’impact.

Votre connaissance de cette multiplicité de solutions vous permet-elle d’aller plus loin avec vos clients ?

Oui, clairement. Souvent, une entreprise rentre par la porte « solution » parce qu’elle a besoin de répondre ponctuellement à un problème. Mais cette demande initiale aboutit souvent à du conseil et même un accompagnement de long terme. L’un de nos clients nous a même demandé d’être une direction RSE partagée !

Nous avons à notre disposition tout un panel d’experts, qu’il s’agisse d’entreprises que l’on source ou formateurs qui font partie de notre réseau. On fait jouer ces relations en fonction du besoin, pour aller le plus loin possible dans l’accompagnement des volontés de transformation de nos clients. On traite aussi d’un autre problème, celui de la communication. Certaines entreprises font plein de choses très positives, mais ne communiquent dessus ni en interne, ni en externe. Notre rôle, c’est de rendre cette communication très opérationnelle et donc très visible.

Pourquoi Reform ?

On voulait un nom qui soit fort, qui soit compréhensible dans différentes langues et qui soit synonyme de transformation. « Reform » évoque un reformatage, une nouvelle façon de procéder, un nouveau modèle. Il y avait aussi la possibilité de jouer avec pour développer d’autres sous-projets comme Re•source, notre plateforme en ligne de solutions développement durable

En ce qui concerne la charte graphique, on voulait sortir des codes RSE classiques qui ne jurent que par le vert. Nous avons voulu proposer quelque chose de coloré, dynamique, plus « fun ». La RSE, ce n’est pas que la planète, c’est aussi ses habitants, les Hommes, les animaux et la société dans laquelle on vit. Les couleurs que l’on a choisies représentent cette diversité, cette variété, et ce mouvement organique qui nous caractérise.

Vous parliez de pragmatisme tout à l'heure, quelles sont vos valeurs ?

Pragmatisme, humanisme (pour remettre l’humain en avant et sortir du côté trop « environnement »), optimisme (pour ancrer l’idée que l’on peut s’en sortir) et exemplarité. Cette valeur d’exemplarité est pour nous un moyen de nous remettre en question en permanence. C’est une bonne boussole au quotidien : « suis-je un bon modèle pour les autres et pour moi-même ? » « Si je fais cette recommandation, est-ce que je me l’applique aussi ? ».

L’idée n’est pas de pointer les autres du doigt, mais bien de se remettre soi-même en question pour aller dans la bonne direction. Cela nous tient à cœur et nous sommes totalement alignés là-dessus.

Qu’est-ce que c’est pour vous, la réussite ?

Demain, nous pourrons considérer avoir réussi avec Reform si nous avons permis de faire éclore des entreprises qui deviendront grandes, si nous sommes devenus des leaders en tant que fondateurs, si nous avons créé de l’emploi et permis à des gens de se sentir bien au travail.

Pour en savoir plus sur Chacun son Café, c'est par ici ☕️